𝗖𝗵𝗲𝘃𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗙𝗼𝗹𝘀𝗰𝗵𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 : 𝘂𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗺𝗮î𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗿𝗰𝗵𝗶𝘁𝗲𝗰𝘁𝘂𝗿𝗮𝗹
Publié le 18 août 2023

« 𝘛𝘰𝘶𝘳 𝘌𝘪𝘧𝘧𝘦𝘭 𝘥𝘦 𝘔𝘰𝘴𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘌𝘴𝘵 ! » (𝟥/𝟦)
Cet été, votre journal se penche sur la Tour Marteau de Folschviller, ce chevalement de mine à la forme si unique. Troisième volet avec Michel Geoffroy, architecte à Saint-Avold, et défenseur de la beauté de l’ouvrage industriel.
Depuis son bureau de Saint-Avold, Michel Geoffroy fulmine : « La Tour Marteau n’est pas un tas de ferraille ! » L’architecte n’est pas d’origine mosellane. Mais il a pris la défense du puits de mine de Folschviller. « Il ne s’agit pas de conservatisme. Le chevalement offre un témoignage unique par son architecture, comme par la manière dont il a façonné le territoire. »
Revenons sur cette forme : un marteau de 58 mètres de haut , d’autant plus massif qu’il se dresse sur une colline. « L’activité charbonnière avait démarré dès 1909 à Folschviller, dans la vallée. Mais les exploitations étaient souvent inondées. D’où l’idée d’une installation sur les hauteurs. » Le projet est lancé en 1929, puis suspendu avec la guerre. En 1948, les travaux reprennent. La Tour Marteau sort ses premières tonnes de charbon en 1949. « Sur un chevalement classique, les machines (pour descendre les cages au fond) sont à côté. Avec la Tour, les machines sont intégrées dans le haut du chevalement, de part et d’autre du marteau. » Difficile de comprendre ce choix. « Je n’ai trouvé qu’un seul autre chevalement marteau : en Sarre, mais en béton. » Une piste est à étudier : « Les installations du carreau de mine (douche, puits d’aération, etc.) étaient concentrées à Folschviller. Pour éviter l’emprise au sol, sur le haut de cette colline, le choix d’un marteau a pu être judicieux. »
• 𝗗𝗲 𝗹𝗮 « 𝗻𝗲́𝗰𝗲𝘀𝘀𝗶𝘁𝗲́ 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲 » 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝘂𝗽 𝗱𝗲 𝗺𝗮î𝘁𝗿𝗲
Cette forme, rétrospectivement, est un coup de maître en termes de design. « Au départ, on est dans la nécessité technique. Après la guerre, on avait besoin de charbon, il fallait construire vite. Mais l’esthétisme devient emblématique. » Le nez du marteau est d’ailleurs biseauté
« pour s’épargner de l’espace derrière les salles de machines. Mais l’effet est parfait ! » Michel Geoffroy poursuit l’analyse : « Il y a eu un mouvement d’architecture industrielle au début du
XXe siècle. Mais le chevalement de Folsch ne se situe par sur ce plan. Il n’y a rien de volontaire dans l’esthétisme final. Contrairement à certains monuments, telle la Tour Eiffel, où l’on a suggéré le romantisme du progrès par l’utilisation intense de rivets et croisement d’aciers. »
Notre tour Eiffel de Moselle-Est a descendu des mineurs à 907 mètres de fond jusqu’en 1979.
« 30 ans, c’est une petite carrière. Mais il s’agit d’une exploitation moderne : les cages de descente étaient bien plus vastes que sur les chevalements anciens. » L’urbanisme autour de la Tour, à base d’immeubles ou de maisons avec jardin, témoignent également d’une histoire industrielle récente. « Ce ne sont pas les corons du Nord. » À l’Est, c’était le marteau…
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